Faire du consentement un outil de bienêtre au service des concerné⋅e⋅s (en évitant de l’ériger en dogme traumatisant)

Le consentement n’est pas une fin en soi, mais un concept utile. (au bienêtre des personnes qui souhaitent interagir harmonieusement)

Les impasses du consentement absolu

Les ravages du non consentement

La culture du viol

Désaprentissage du consentement Internalisation d’une normalité déséquilibrée

Le consentement situé

Quelques guides du consentement comme filet de sécurité des relations humaines

Insérer ici des infographie avec accronyme pour un consentement idéal issue des travaux de différents collectifs féministes.

Plutôt qu’un dogme du bon consentement, un cartographie dans laquelle naviguer avec conscience et créativité

Types d’intéractions (échelle d’implication)

Chaque type d’interaction implique généralement les précédents, mais il peut y avoir des exceptions.

Le degré d’implication de chaque type peu varier du vécu d’une personne à l’autre, ce n’est pas une échelle universelle. (Par exemple, parler émotion peut être plus impliquant que de partager de la sexualité)

Rituels / modalités de consentement (echelle de sécurité)

  1. la réponse est non, même à entendre la question (ne pas déranger, cette personne viendra vers vous si elle souhaite intéragir avec vous, ou signifiera un changement de posture/rituel de consentement à son égard)
  2. demande si tu peux demander (verbalement, d’un signe ou en laissant une trace (post-it), si oui, continue avec les lignes 3. ou 4.)
  3. propose/demande, puis laisse l’autre revenir vers toi (en option fournir un papier et un stylo ou jeton pour signifier : statut inital “en réflexion donc non pour l’instant”, tranché pour “oui”, tranché pour “non”)
  4. propose/demande, puis attends la réponse sur place (si groupe, et qu’un seul “non” vaux pour véto : se tenir par les mains, puis attendre 2 grandes respiration. Si je veux signifier un non, je presse la main de mes voisins. Si on me presse la main, je transmet en pressant mon autre main. Ainsi s’il y a un non, tout le monde le saura sans que personne ne sache qui en est à l’origine. Si après ces 2 grandes respiration il n’y a pas eu de main pressée, c’est que c’est oui pour tout le monde.)
  5. agi/fait/ose, puis demande comment s’était (pas ok, ok mais désagréable, ok bienvenue, enthousiate continue ! …)
  6. agi/fait/ose, charge à l’autre de dire non (identifier, assumer et exprimer ses limites)
  7. agi/fait/ose, charge à l’autre de défendre et faire respecter ses limites (rapport de pouvoir plutôt qu’entraide au vivre ensemble -> on sort du concepte de consentement sauf à pratiquer cela en tant que jeu avec modalité d’entrée et de sortie (safeword) consenti en amont via d’autres modalité de consentement que celle-ci)

Rituels d’association / d’élaboration de droit / Rituels de changement de rituel dans un cadre donné (échelle de confiance)

Les normes occidentales implicites cartographiées explicitement

Cette démarche nous semble salutaire, que ce soit pour expliciter quand on souhaite faire autrement, ou pour être vigilant⋅e aux héritages réflexes et inconscient que nous risquont de reproduire malgré nous.

La cartographie intim’idées

Hors cas particuliers listé plus bas, lorsque vous souhaitez interagir avec autrui dans un évènement intim’idées, voici les usages que nous vous invitons à suivre.

TODO

Les Cas particuliers

Entre inconsistance du cadre et dogme rigide, avoir conscience des risques

Plus vous vous éloignez des usages que nous vous invitons à respecter lors des évènements intim’idées, plus vous prenez le risque de mettre en difficulté autrui (de la simple gêne au choc traumatique) et que le collectif réagisse pour restaurer le lien de confiance et de sécurité nécessaire aux libertés d’être, d’agir, d’expérimenter qui sont l’essence de notre communauté. Selon l’ampleur de la perte de confiance, la réaction peut être une simple discussion, aussi bien qu’un chemin d’accompagnement passant par l’exclusion jusqu’à ce que nous ayons les ressources pour vous ré-inclure en maintenant un degré de sécurité suffisant pour ce que nous souhaitons pouvoir vivre en votre présence (et dans ce cas vous pouvez nous aider en demandant au cercle inclusion ce dont il aurait besoin pour faciliter votre ré-inclusion). Entre les deux, il peut y avoir médiation, cercle ou autre processus restauratifs, préalable de pratiquer certains ateliers avant de retourner à des évènements incluant certaines possibles…

Tout cela veux dire qu’il est possible de prendre quelques libertés avec les rituels de consentement que nous vous invitons à adopter, mais que l’amplitude de ces libertés peut vous jouer des tours si vous surévaluez votre capacité à faire à votre manière tout en offrant une sécurité, une confiance, une qualité de consentement suffisantes aux autres.